L'orangerie

  
 L'orangerie, située sur l'allée Delacroix, qui abrite une série de végétaux dits « d'orangerie », provenant du pourtour mediterannéen, que l'on retrouve dans la partie du jardin dite « à la francaise » à compter du 1er mai.

La chambre des Pairs décida en 1836 de construire dans le jardin du Luxembourg, sur les plans de l’architecte Alphonse de Gisors, un vaste édifice pour abriter, pendant la saison froide, ses collections de plantes d’orangerie. Le bâtiment fut édifié ici, en 1839, le long de l’allée des platanes. C’était une construction d’environ 57 mètres de long sur 15 de large, percée en façade de sept grandes fenêtres en arcade laissant entrer la lumière et de deux portes latérales permettant le passage des plantes.

À partir de 1886, cette orangerie fut mise à la disposition du Musée du Luxembourg. Pour accueillir les œuvres d’art, l’orangerie fut agrandie et sa façade portée à 72 mètres. C’est à cette occasion que l’administration des Beaux - Arts l’orna de 12 bustes symbolisant la Sculpture, figurée sous les traits de Phidias et la peinture.
La création en 1937 du Musée national d’Art Moderne de la Ville de Paris mit fin à cette situation et l’orangerie du jardin put retrouver, au lendemain de la seconde guerre mondiale sa fonction originelle.

Elle abrite chaque année, d’octobre à mai, environ 180 plantes d’orangerie en caisse qui sont ensuite disposées dans le jardin. La collection se compose principalement de palmiers, de grenadiers ornementaux, de laurier - roses et d’orangers. Les plus anciens de ces derniers, datant probablement de la fin du XVIIème siècle, constituent pour le jardin du Luxembourg un véritable patrimoine.

De mai à octobre, lorsque la collection de plantes d'orangerie "en caisse" est à l'extérieur, le Sénat organise de nombreuses expositions. En savoir plus...



Palmier en caisse.

L'orangerie

Statue de Phidias

 
 
 
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